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La science derrière le conseil.
Une pression intraoculaire élevée (PIO) et un glaucome ne sont pas rares dans les cas de conjonctive cicatricielle (CC) tels que la maladie du greffon contre l’hôte (GVHD), le syndrome de Stevens-Johnson ou la pemphigoïde cicatricielle, avec une prévalence du glaucome d’environ 26 % 1- 2 Dans les cas de maladies graves de la surface oculaire (OSD), l’utilisation de médicaments réduisant la PIO peut être compliqués car ils peuvent perturber l’équilibre délicat de la surface oculaire, exacerbant l’instabilité du film lacrymal, entraînant une déficience épithéliale et une inflammation, aggravant ainsi la conjonctive sous-jacente3. Bien que les médicaments sans conservateurs aient moins d’effets indésirables par rapport aux médicaments conservés4, les médicaments contre le glaucome contribuent à 28,3 % des CC induites par les collyres2. La gravité de l’OSD augmente avec la gravité du glaucome, entraînant une réduction de la qualité de vie et une aggravation des symptômes, pouvant entraîner une moindre observance au traitement5 . Dans cette hypothèse, le choix de la stratégie de prise en charge efficace devient extrêmement essentiel.
La trabéculoplastie sélective au laser (SLT) est un traitement de premier choix recommandé dans la prise en charge de l’hypertonie oculaire ou du glaucome à angle ouvert6, permettant d’atteindre une PIO-cible sans traitement à 3 ans chez 74,2 % des patients7. Lorsque la cornée est suffisamment claire, préférer d’emblée une trabéculoplastie au laser SLT peut aider à préserver la surface oculaire en évitant les effets potentiellement nocifs des médications topiques réduisant la PIO. Alternativement, le SLT peut être utilisé pour réduire la charge médicamenteuse, conduisant à des résultats bénéfiques pour la surface oculaire et potentiellement éviter le besoin d’une intervention chirurgicale, particulièrement difficile en cas d’OSD sévère.
Références
Auteur : Chiara Bonzano MD, PhD, FEBO, Università degli Studi di Genova
Traducteur : Florent Aptel