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Toutes les hémorragies péripapillaires ne sont pas un signe de glaucome
La plupart du temps, les hémorragies papillaires chez les patients atteints de glaucome sont liées à la maladie elle-même. Bien qu’une forte association entre l’hémorragie du disque optique et le glaucome à angle ouvert (en particulier le glaucome à pression normale) ait été confirmée, la majorité des hémorragies papillaires (70 %) sont observées chez des patients sans signes évidents de glaucome (1). Cela souligne l’importance d’identifier d’autres signes glaucomateux du disque optique et de décrire précisément les hémorragies papillaires pour attribuer correctement l’hémorragie au glaucome (1). Les hémorragies glaucomateuses du disque optique sont généralement en forme de flammèche et situées en regard d’un déficit de la couche de fibres nerveuses rétiniennes.
Fréquemment, elles sont situées dans la partie inférieure et associées à un amincissement de l’anneau neurorétinien. Cependant, lorsque l’hémorragie du disque n’est pas en flammèche, est plus large ou n’est pas liée à un défaut spécifique de la couche des fibres nerveuses rétiniennes, il faut envisager d’autres causes (2,3,4).
Les hémorragies non glaucomateuses du disque optique peuvent être liées à différentes maladies, telles que les maladies cardiovasculaires ou le décollement postérieur du corps vitré. Une anamnèse complète doit être établie chez le patient, en l’interrogeant sur les médicaments en cours et en le questionnant sur des signes d’origine rétinienne, par exemple si le patient décrit une myodésopsie d’apparition récente ou s’il a des antécédents de migraine (5).
Traducteur : Philippe Denis MD, PhD, University Hospital of Lyon, France